⭐ Adrénaline ⭐ Passion ⭐ Amitié ⭐
🚀 Ton parcours ?
Quand j’ai acheté ma première jument, je l’ai mise en pension chez Éric Capel Ranch. C’est là que j’ai rencontré Mathieu Lajous, qui s’entraînait à l’époque pour la coupe d’Europe en Italie.
Je pratique le barrel racing depuis mes 11 ans, et aujourd’hui j’en ai 16. J’aime les challenges et le fait de me dépasser sportivement.
🏆 Tes réussites et objectifs ?
J’ai commencé le barrel racing en 2020 et, seulement deux mois plus tard, j’ai participé à la Coupe de France à Equita Lyon Western Horse Show. Ma plus belle réussite reste d’avoir été trois fois championne de France sur la même compétition, dans trois catégories différentes !
Mon prochain objectif est de participer à la Coupe d’Europe à Equita Lyon en octobre 2025, et aussi de courir aux États-Unis lors de la Coupe du Monde !
💡 Les qualités nécessaires ?
Un bon compétiteur, c’est quelqu’un qui accepte de se remettre en question, qui sait aussi accepter la défaite, et qui est capable de donner ou de recevoir des conseils des autres.
Pour le cheval, les qualités indispensables sont l’équilibre, l’agilité, la vitesse et surtout un grand cœur !
🎓 Tes conseils pour débuter ?
Le conseil que je donnerais, c’est d’avoir confiance en soi et de persévérer, même après un échec. Il ne faut jamais baisser les bras, parce que le travail finit toujours par payer.
👀 L’image du barrel racing ?
En France, notre sport n’est pas encore très développé, ce qui est dommage. J’aimerais vraiment qu’il se développe dans les prochaines années.
Aujourd’hui, peu de jeunes connaissent le barrel racing. Pourtant, pour ceux qui aiment la vitesse et la compétition, essayer le barrel racing, c’est l’adopter !
🤝 La NBHA ? La FFE ?
Je suis licenciée à la FFE mais aussi affiliée à la NBHA.
La NBHA, c’est pour pouvoir courir en barrel racing en France, et la FFE, c’est la licence obligatoire.
🌍 La jeunesse ?
Je pratique le barrel racing depuis mes 11 ans. Je trouve qu’il y a beaucoup de bienveillance, de partage et d’entraide de la part des plus expérimentés envers les plus jeunes.
En ce moment, je prépare un bac pro : dès que je sors des cours, je vais m’entraîner, et quand je rentre, je fais mes devoirs.
Mes juments m’aident énormément à avancer dans la vie. Je suis née avec un handicap physique et j’ai subi 7 greffes du fémur et du ligament. Sans elles, je ne serais pas là aujourd’hui.
Mon modèle, c’est mon coach Mathieu Lajous. Je l’admire pour sa façon de monter, pour ses conseils et son encouragement. C’est lui qui m’a transmis ma passion du barrel racing.
Si je devais dire quelque chose à un jeune qui veut se lancer dans cette discipline, ce serait que tout est possible : quand on veut, on peut, et même avec un handicap, on peut réussir.
⚖️ Ton point de vue sur les critiques ?
Je réponds aux critiques en expliquant que, si les aides comme les éperons sont bien utilisées, elles n’ont aucun impact sur l’animal. Je n’ai jamais blessé mes chevaux.
😅 Ta gestion du stress ?
Pour gérer mon stress en compétition, je me mets dans ma bulle, je ferme les yeux et je refais mentalement mon parcours.
🎉 Ton meilleur souvenir ?
Mon plus beau souvenir, c’est d’avoir été championne de France NBHA et de m’être qualifiée pour les États-Unis !
✨ Un grand merci à Ilyana pour le partage de son expérience et son point de vue sur les jeunes et le barrel !✨
Pour la contacter :
Facebook : Ilyana Valenti👉 Et vous, à quel âge avez-vous commencé le barrel ? Quelles ont été vos principales difficultés ?
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