RENCONTRE AVEC… Thierry Ollivier, compétiteur de Reining et bourrelier

Thierry Ollivier est un cavalier de reining installé dans le Loiret, au STO Stables : une structure familiale orientée western accueillant chevaux et cavaliers. Passionné de cuir, il est également bourrelier-artisan, créant à la main brides, ceintures et accessoires sur mesure alliant authenticité et savoir-faire western.

⭐ Fun ⭐ Sensations ⭐ Partage ⭐

🏠 La structure STO Stables ?

Le STO stable est une petite structure familiale gérée par ma femme, Stéphanie. Elle se situe dans le Loiret, proche de Montargis.

Ici, l’esprit est familial et chaque client est un ami. Il fait bon y vivre avec son cheval dans le calme et la tranquillité !

Nous accueillons tous types de cavaliers et de chevaux, mais plus particulièrement des chevaux de races américaines et des cavaliers orientés western. Toutes les disciplines classiques et western peuvent être pratiquées au STO Stables, du loisir à la compétition, mais c’est le reining qui a la plus grande place !

🏇 Ton parcours de reiner ?

J’ai commencé à monter à cheval sur le tard, vers l’âge de 27 ans. J’ai toujours été attiré par les chevaux américains et l’équitation western, et j’ai découvert le reining lors d’un stage d’initiation au King’s Valley.

Ça m’a tout de suite attiré : c’est à la fois une discipline très exigeante, fun et avec des sensations extraordinaires !

La première personne qui m’a fait découvrir le monde du reining et les compétitions est Christophe Kayser. J’ai énormément appris à ses côtés et cette aventure a duré plus d’une dizaine d’années.

Côté cheval, CDS Turner The Pirate a été celui qui m’a le plus marqué, aussi bien en tant que cavalier qu’en tant qu’homme !

J’ai trouvé dans le reining tout ce que je recherchais dans l’équitation : le partage, la technique, l’exigence, cette harmonie obligatoire entre le cavalier et son compagnon.

🏋️‍♂️ L’entrainement ?

En règle générale, je monte en début d’après-midi mes chevaux et ce, trois à quatre fois par semaine. Ma fille et ma femme jouent un rôle important dans le travail de mes chevaux, qu’elles montent très régulièrement.

Pour moi, il n’y a pas que le travail en carrière. Aussi, je mets un point d’honneur à sortir très souvent en extérieur, autant pour le moral que pour créer la confiance.

Je pense également que les chevaux doivent sortir la journée au paddock et rentrer le soir au box. Je ne suis en aucun cas un adepte du box H24.

Un cheval est un athlète. Il réclame un protocole de soins important, comme tout sportif. Personnellement, je suis plutôt dans l’ « abus » que dans le « pas assez » !

🏆 Les compétitions ?

Je me souviens très bien de ma première expérience en concours. Nous étions une petite équipe qui débutait en reining : il y avait Yannick et Axel Pesek. Nous sommes partis tous les quatre avec Christophe Kayser au concours de chez Franck Perret. Un souvenir inoubliable !

Pendant les concours, j’ai longtemps eu beaucoup de mal à gérer la pression. Le départ de ma mère m’a permis de relativiser et de donner beaucoup moins d’importance à toute la pression que le monde nous fait subir. Depuis lors, je me sens vraiment mieux.

Mon rituel avant d’entrer en piste : un “Notre père”, j’embrasse ma croix en pensant à ma mère, et en avant !

Sur le parcours, la figure que je préfère, comme beaucoup, est celle du stop. Et celle que je redoute le plus, ce sont les cercles…

Ma plus grande fierté en tant que cavalier de reining est très récente : j’ai pu représenter la France lors des Championnats du monde à Givrins cette année 2025, où nous avons fini médaillés d’argent par équipe dans notre catégorie !

Depuis mes débuts, le reining s’est énormément professionnalisé. Et les reiners français ont beaucoup progressé. J’avoue que les petits concours de mes débuts me manquent. L’ambiance y était vraiment top.

🪶 La bourrellerie ?

J’ai toujours été captivé par le travail du cuir, que je pratiquais déjà par plaisir. J’aime le côté créatif, et partir d’un simple bout de cuir pour arriver à un objet entièrement créé par moi-même est une grande satisfaction et un réel plaisir.

Pour être un bon bourrelier, il faut être passionné et avoir un côté créatif. La rigueur et la patience sont à mes yeux aussi très importants !

Cela peut paraître « pas grand-chose », mais la chose dont je suis le plus fier est la toute première ceinture que j’ai créée et que j’ai offerte à ma femme.

J’ai créé ma petite entreprise en 2024. Je réalise beaucoup de brides et de ceintures, et pour la saison prochaine, les chaps viendront rejoindre le catalogue !

J’ai la chance de pouvoir amener ma boutique en compétition, ce qui me permet d’allier les deux assez facilement. Et j’ai plusieurs cavalières et cavaliers qui utilisent mes produits et représentent avec brio ma petite entreprise !

✨ Merci à Thierry pour son témoignage de compétiteur/bourrelier ! ✨

Pour le contacter et en savoir plus sur ses créations :

👉 Et vous, que pensez-vous de la place de l’artisanat et de la passion dans le monde du reining ? Partagez votre avis en commentaire 🤠👇

Pierre Pelerin
Pierre Pelerin

Passionné d’équitation western, j’ai créé la page facebook EWF pour mettre en lumière les acteurs du monde western à travers des interviews et témoignages de compétiteurs, éleveurs, entraîneurs, organisateurs et passionnés de toutes les disciplines.

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