⭐ Adrénaline ⭐ Complicité ⭐ Passion ⭐
🚀 Ton parcours ?
J’ai découvert l’équitation western à Manosque chez Laetitia Carlini Desvaux en 2011, lors d’un stage d’équitation western avec Xavier Lorenzon.
Je pratique le barrel racing depuis 2011. Ce qui m’a donné envie de me lancer, c’est le frisson de la compétition et cette adrénaline unique quand on franchit la ligne de départ. J’adore repousser mes limites et sentir que chaque centième de seconde gagné est le fruit d’un immense travail d’équipe avec mon cheval.
J’ai participé à de nombreuses compétitions, principalement en France et en Italie, mais également les Championnats du Monde en Georgie en 2014.
🏆 Tes réussites et objectifs ?
Pour moi, la plus belle réussite est avant tout d’avoir bâti une relation solide et saine avec mes chevaux, et de pouvoir performer à haut niveau sans jamais perdre cette complicité.
Mes objectifs : continuer à progresser, évoluer sur le circuit international et participer aux plus grands événements mondiaux. Mon rêve ultime ? Courir à Las Vegas, là où le barrel racing prend toute sa dimension.
💡 Les qualités nécessaires ?
Les qualités nécessaires pour le cavalier sont la patience (parce que les résultats viennent avec le temps), la détermination (pour ne jamais abandonner même quand les choses sont difficiles), et l’humilité (car nos chevaux nous rappellent chaque jour que sans eux, on n’est rien).
Un bon cheval de barrel doit avoir du cœur, de l’explosivité, et surtout l’envie de collaborer avec son cavalier. La vitesse compte, mais la volonté de donner le meilleur d’eux-mêmes fait toute la différence.
🎓 Tes conseils pour débuter ?
Ne cherchez pas la vitesse tout de suite. Construisez la base, le lien avec votre cheval, et soyez patients. Le piège à éviter est de brûler les étapes et croire que les résultats arrivent vite.
👀 L’image du barrel racing ?
Le barrel racing est spectaculaire : il attire l’œil et transmet une énergie unique. J’aimerais que le public le voie comme un sport de complicité et d’émotion, pas seulement de vitesse.
Cette discipline mérite plus de visibilité. Il faudrait davantage d’événements médiatisés, de reportages, et surtout des actions pour le faire découvrir aux jeunes. Ainsi que de faire intervenir certains influenceurs.
🤝 La NBHA ?
Je suis affiliée à la NBHA Italie, et j’ai été il y a bien longtemps à la NBHA France lorsque je courrais sur le circuit français.
La NBHA crée un vrai réseau de passionnés et joue un rôle essentiel dans le développement du barrel racing. Elle contribue à lui donner une visibilité et à créer des événements qui nous tirent vers le haut.
🌍 La place de l’Europe ?
Nous avons des cavaliers talentueux et des chevaux exceptionnels. Il reste encore du chemin à faire pour atteindre la notoriété des Etats-Unis, mais le potentiel est là.
⚖️ Ton point de vue sur les critiques ?
Pour moi, le respect du cheval est une valeur fondamentale.
Les éperons, le mors, tout est une question d’usage : ce sont des outils, pas des armes. Mal utilisés, ils deviennent négatifs, mais bien employés, ils sont là pour affiner la communication.
👩🦰 La place des femmes ?
Le barrel est une discipline où les femmes ont une place énorme, et c’est une force. On voit beaucoup de modèles féminins inspirants aux Etats-Unis, et ça prouve que le sport est autant une affaire de mental que de physique.
😅 Ta gestion du stress ?
Cette année, ma participation au Championnat d’Europe en Italie a été un moment fort, un mélange d’émotions.
Mais mon meilleur souvenir restera la victoire à Equita Lyon avec mon étalon Magic Solanos lors de la Coupe d’Europe en 2013 !
✨ Un grand merci à Mélanie pour ses réponses passionnantes et sa participation à ce projet ! ✨
💡 Son coup de cœur :
Marine Jacques (Equiform’ – massage, physiothérapie, algothérapie et entraînement sportif pour chevaux et chiens), qui suit Mélanie depuis 5 ans.