⭐ Dressage ⭐ Equilibre ⭐ Finesse ⭐
🐎 Présentation du Reining ?
Le reining est la base du dressage sur un cheval américain.
Cavalier et cheval enchaînent une série de figures codifiées, appelées « patterns », qui montrent le contrôle, la souplesse et la réactivité du cheval aux aides du cavalier. Le but n’est pas la vitesse, mais la précision et la fluidité.
Un bon couple donne l’impression que le cheval agit de lui-même, presque sans intervention visible du cavalier. L’ensemble doit être calme, léger et élégant, tout en montrant de la puissance et de la finesse.
Le reining est une discipline de l’équitation western qui met en valeur la complicité entre le cavalier et son cheval, tout cela dans un style fluide et harmonieux.
Parmi les mouvements emblématiques du reining, on trouve :
- Les spins : des pirouettes très rapides sur place, sur le postérieur intérieur.
- Les sliding stops : le cheval s’arrête net après un galop rapide, en glissant sur ses postérieurs.
- Les rollbacks : un arrêt glissé suivi d’un demi-tour et d’un nouveau départ au galop.
- Les cercles : grands cercles rapides et petits cercles lents, démontrant la variation de vitesse et le contrôle.
- Les changements de pied au galop : le cheval change de jambe en douceur en plein galop.
Le reining a, depuis ces dernières années, connu une très belle évolution. Nous pouvons compter de nombreux entraîneurs de qualité dans notre pays.
💫 Les qualités du cheval et du cavalier ?
Tous les chevaux peuvent apprendre les bases, mais certaines races sont particulièrement adaptées à cette discipline en raison de leur morphologie, leurs aptitudes mentales et de leur façon de bouger.
Il faudra un cheval puissant de l’arrière-main, compact, équilibré, souple et calme.
On y retrouve principalement des chevaux américains tels que le Quarter Horse, l’Appaloosa, et le Paint Horse. A noter que les origines de ces chevaux, concernant la génétique, est très importante.
Le cavalier est le fil conducteur entre la discipline et le cheval. En plus de maitriser l’aboutissement du dressage, il devra se comporter de manière juste et rigoureuse en étant ferme, précis et peu démonstratif de ses émotions.
Les chevaux nous obligent régulièrement à nous remettre en question. Il est important de garder l’esprit ouvert, notamment aux échanges entre entraîneurs.
⚙️La partie technique ?
J’aime bien que mes chevaux m’attendent dans mes demandes. Afin qu’ils aient le temps de comprendre ce que j’attends d’eux.
La manœuvre la plus difficile à enseigner à un cavalier débutant est le stop. Mais pour un cheval la manœuvre la plus difficile est le spin.
Le plus important pour avoir un cheval motivé et équilibré, c’est l’entretien du physique et du mental. Pour ce qui est du physique, je vais les monter 5 à 6 fois semaine, sur des séances qui vont aller de 1/2 h à 3/4 d’heure. Pour ce qui est du mental, j’ai la chance de pratiquer énormément de disciplines en équitation western, ce qui va m’aider à pouvoir emmener mes chevaux dans d’autres disciplines afin de leur aérer la tête. Que ce soit du lasso, du travail à la vache, de l’extérieur…
Pour un cavalier qui débuterait le reining, on retiendra le vieil adage qui dit « vieux cheval jeune cavalier ». Donc je conseille à tous les cavaliers qui veulent commencer en reining d’utiliser un cheval d’expérience. Et surtout, de se faire entourer par un professionnel compétent pratiquant la discipline. Je conseille à beaucoup de cavaliers d’apprendre d’abord à utiliser leur cheval, et non d’entraîner leur cheval, ce que beaucoup de débutants confondent.
Il n’y a pas vraiment de moment où tu sens si ton cheval est prêt à aller en show. Mais un moment donné, il faut l’emmener sur des petits shows régionaux, voir comment il se comporte. Car le comportement à l’extérieur de son terrain d’entraînement quotidien est très important pour garder le cheval calme. Pour cela, je vais énormément emmener mes poulains galoper dans d’autres écuries ou sur d’autres compétitions, surtout pour faire des practices.
🛤️ Ton expérience personnelle ?
Très jeune, mon papa pratiquait déjà l’équitation western. Et il a acheté sa première jument de reining en 1992, qui est arrivée en même temps que le rodéo de Bercy à Paris.
Ce qui me plaît le plus dans cette discipline, c’est la technique, et amener un jeune cheval à évoluer dans la discipline.
Un événement marquant pour moi, et ce qui a commencé ma carrière de compétiteur, est ma participation en équipe de France pour la Nation Cup en 2018 à Mooslargue où nous avons fini troisième, et pour ma part troisième également en individuel.
Je pratique essentiellement le Working cow horse, c’est ce que j’aime le plus. Dans le Working cow horse il y a une évolution progressive : on commence nos chevaux en snaffle bit, et ensuite en bosal ou hackamore. Pour ensuite les monter en two reins, et pour finir en bride à une main avec des romals reins.
Ce que j’aime dans le reining, c’est le dressage que l’on apporte aux chevaux et qui nous aident derrière à avoir une vraie polyvalence. Une fois que mon cheval a des bases solides en reining, je peux l’emmener facilement au travail de la vache. Et même en roping, plus précisément team roping. Les chevaux évoluent plus vite quand ils ont un dressage de reining. Le plus difficile pour moi est d’avoir mes chevaux identiques, à la maison comme au show.
Mes objectifs à venir sont la préparation de mes jeunes chevaux pour les Futurity de l’année prochaine, et accompagner mes élèves en compétition. Beaucoup de stages sont en préparation pour l’année 2026.
✨ Un grand merci à William d’avoir partagé avec nous son expérience et sa passion du Reining ! On aura le plaisir de le retrouver très bientôt dans les prochains thèmes !
Pour le contacter :
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